Le samedi 13 juin 2020, sur un chantier situé au quartier Maroc de Yopougon, plusieurs manœuvres se relayaient, afin de faire progresser les travaux. Dans le groupe des travailleurs, le jeune Michaël Yao, qui descendait d’une rude journée de travail. Pour avoir une idée de son ‘’Job”, PepeSoupe lui a tendu son micro et il s’est exprimé.
Michaël est un aide-maçon. Comme son nom l’indique, il est celui qui assiste les bâtisseurs en donnant des coups de main sur les chantiers en construction. En contrepartie, il reçoit une rémunération d’environ 3500 francs par jour. C’est de ce genre d’activité que ce jeune d’une trentaine d’années, vit depuis plus de 6 ans maintenant. Après tout ce temps passé en tant que aide-maçon, Michaël a connu des hauts et des bas dans ce milieu. « Je ne peux pas considérer ce que je fais comme un travail, du moins une activité à plein temps. Quand la chance est avec moi, j’ai des chantiers, sinon je suis à la maison », a-il-rappelé.
En plus, il a évoqué d’autres difficultés auxquelles lui et les hommes de sa corporation étaient souvent confrontés sur les chantiers qu’ils parcouraient. « Notre travail est pénible, vu que nous sommes toujours en contact du ciment qui est composé d’éléments chimiques. Il faut transporter les briques et sans véritables protections , nous sommes exposés aux accidents de travail et certains de nos amis ses sont blessés en travaillant dans ces conditions et c’est dommage », a-t-il déploré.