Avec la vulgarisation du gaz butane, le charbon de bois a progressivement gagner les rangs. Car, moins pratique et surtout très salissant. N’empêche qu’il a tout de même encore de nombreux adeptes. Ce qui fait que plusieurs emplois, dont celui de Mohamed sont encore sauvegardé. Rencontrer le lundi 12 juillet 2021, précisément dans le quartier Beago, situé dans le prolongement sud du palais de justice de Yopougon, Mohamed va nous donner plus de précisions sur son activité. En effet il exerce ce métier depuis environ 8 ans. Lui comme la très grande majorité des vendeurs de charbons, travaillent pour des acheteurs. Ils ont pour mission d’écouler les sacs qui leur sont acheminé et en retour perçoivent des commissions. Mohamed déclare être approvisionner chaque 3 mois en moyenne, par chargement allant jusqu’à 300 sacs.
Le sac de charbon leur est fourni a 9000fr, et eux le revende a 10500fr. Ce qui représente une marge brute de 1500fr/sac. Mais lui préfère la vente au détail car c’est ce qui est plus bénéfique. Ils peuvent en tirer le double voir le triple de ce qu’il gagne a la vente en gros. Le travail du charbon est extrêmement difficile en plus d’être salissant. Pire, il expose a plusieurs types de maladies respiratoires et cutanés. Pour essayé de minimiser les risques de maladies, Mohamed consomme chaque jour du thé purifiant et du lait bonnet rouge. Malgré le butane qui désormais est presque dans tous les ménages, le charbon de bois a encore de nombreux jours devant lui. Car, il demeure indispensable pour certaines surtout les restaurants.
Bainguié Jean-François Contributeur PepeSoupe à Yopougon.
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