Il se nomme monsieur Guéi Mathieu, la cinquantaine révolue, il a un emploi stable et réside avec sa famille à Anyama, non loin de l’ancienne gendarmerie. C’est surtout un passionné d’agriculture.
A quelques mètres de la maison qu’il occupe, il existe un terrain non encore mis en valeur. C’est une aubaine pour monsieur Guéi ; l’occasion est trop belle pour lui. Il prend donc langue avec le propriétaire qui consent à le lui prêter pour assouvir cette passion pour l’agriculture. Ses jours de repos sont désormais quasi-exclusivement consacrés à ses travaux champêtres. Monsieur Guéi profite à fond de cette opportunité. Il plante et sème un peu de tout notamment du manioc et du maïs.
Le samedi 08 juin 2019, il est 07 heures 30 minutes. Monsieur Guéi et son ami monsieur Kouakou Julien sont au champ. Tout en bavardant avec son ami, monsieur Guéi, machette en main enlève les mauvaises herbes et relève des plantes sur le flanc. Il est aux petits soins de ses plantes. Elles ont bonne mine car la saison des pluies bat son plein et leur fait le plus grand bien. Rien qu’à l’éclat des feuillages on sent que la récolte promet.
Ses récoltes, monsieur Guéi les consomme avec sa famille et en offre à des amis mais c’est surtout cette opportunité de labourer la terre, d’humer l’air champêtre en pleine ville qui le réjouit. Comme il le dit lui-même, il a transporté une partie de son village avec lui grâce à son champ. ( 256 mots)