L’alentour de la place Jean-Paul de Yamoussoukro n’est pas aussi peuplé que les autres quartiers. En effet, Assabou est traversé par un véritable boulevard qui part du Centre Culturel Ngokro jusqu’à l’ENSTP (Ecole Nationale Supérieure des Travaux Publics). A gauche l’on compte les édifices de la Mairie, la Préfecture et le Lycée Mamie Adjoua.
A droite se trouvent les maisons où vivent des populations cosmopolites. C’est là qu’habite aussi Kouassi Akissi Morraine, auprès de ses parents. Elle est une jeune fille en classe de 4e qui a décidé de se prendre en charge dès la rentrée prochaine. « Nous avons été mis en congé sanitaire pour cause pandémie de Codiv-19. Comme je ne sais pas quand vont reprendre les cours, je m’occupe en vendant un peu d’attiéké-poisson sur le seuil de la porte. Mon père a eu la bonne idée de faire construire un apatam qui nous protège des intempéries.
Avec la fermeture des restaurants, la plupart des habitants du voisinage viennent se ravitailler en attiéké, un mets qui s’accommode facilement. Chez moi c’est toujours la bonne humeur et puisque j’arrive à gagner 5000 F CFA par jour, je n’hésite pas à enjailler mes clients » nous confie-t-elle radieuse ce samedi 18 avril 2020.