Nadia Gnonsio a fait de la vente de l’attiéké son activité principale depuis 2017. Le samedi 25 juillet 2020, toutes ses cuvettes étaient pleines attendant de se faire acheter par les revendeuses du quartier Micao, la partie de Yopougon où elle pratique son commerce. Mais avant de venir proposer ses aliments à ses clientes, Nadia participe à leurs confections.
Avec sa mère et ses sœurs, elle prépare l’attiéké dans la cour familiale. Pour avoir des bénéfices, la vendeuse fixe ses prix en tenant compte de la forme de ses cuvettes dans lesquelles elle conditionne son attiéké. Ainsi, ils varient de 1500 à 3000 francs CFA pour les moyennes et de 3500 à 5000 francs CFA pour les plus grandes. Grâce à ce mets, la vendeuse arrive à faire de beaux comptes qu’elle tient à garder secret. « Pour ce qui est de mes gains, ils sont acceptables et réguliers. En plus de vendre dans le marché, j’ai des clientes qui passent des commandes et elles sont livrées. Tout cela m’aide à multiplier mes ventes », a expliqué Nadia.
En outre, Nadia n’a pas manqué de faire connaître les projets qu’elle nourrissait pour permettre à son activité d’évoluer. « Actuellement, nous faisons la cuisson de ce mets de manière traditionnelle. Ce qui nous empêche de produire plus, car c’est épuisant. Avec le temps, ma maman et moi avons prévu de nous équiper en matériels de qualité pour une meilleure production », a-t-elle conclu.