Kouamé N’Goran est tisserand et forme d’autres personnes à le devenir à Bouaké. C’est un métier qu’il fait depuis 2006. Le 27 décembre 2021, nous l’avons rencontré dans ladite ville où il nous fait part de son parcours. Alors qu’il était encore au chômage, N’goran cherchait une activité qu’il pourrait entreprendre et qui lui apporterait de quoi vivre. Après réflexion et analyse de ses possibilités et capacités, il décide d’essayer le tissage de pagne Baoulé. À la question pourquoi ce choix, il répond qu’avant lui plusieurs personnes avaient tissé des pagnes et sont aujourd’hui dans des situations plutôt stables.
Il apprend donc pendant des années et gagne en expérience. Dans un premier espace qu’il occupait, il employait et formait des personnes qui s’intéressaient à ce métier. Là-bas, il a également dû faire face à des difficultés :« Pour que ce métier puisse se répandre en ville, ce n’était pas facile. En plus, dans mes débuts, l’espace que j’occupais n’était pas approprié, j’ai même été expulsé du lieu par une structure, je me rappelle plus laquelle ce n’était pas évident.» Aujourd’hui, il a un local propre à lui et demande à la jeunesse de ne jamais abandonner face aux difficultés.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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