Ce lundi matin, comme tous les autres jours ouvrés, il est 9 heures lorsque Abdoul Kader et 11 de ses amis s’affairent déjà au marché de gros de Bouaké.
Ces jeunes hommes sont des vendeurs de noix de coco.
En effet, Abdoul et ses amis, installés au milieu des noix, les taillent avec dextérité et rapidité.
En deux ou trois coups de machette, les noix sont déshabillées et prêtes à la consommation.
Leur équipe est composée d’environ une vingtaine de membres qui font fonctionner un système éprouvé depuis bientôt 5 ans, nous confie-t-il.
Une partie de l’équipe se charge de l’achat des noix et de leur acheminement dans depuis des villes comme Issia, San Pedro et Soubré. Une fois les noix réceptionnées, une autre partie de l’équipe s’occupe de les nettoyer et les préparer à la vente. Enfin, une fois l’étape 2 achevée, la dernière partie de l’équipe se charge de les commercialiser.
Abdoul Kader nous explique que : « Nous faisons cette activité et nous arrivons à nous en sortir grâce à la vente des noix de coco. C’est un bon métier, un métier qui nous aide beaucoup. »
Comme nous avons pu le constater sur place, des vendeurs de noix de coco en détails avaient rassemblé leurs charrettes, prêts à les remplir des noix qu’ils iront écouler dans la ville et ses hameaux environnants.