Confronté aux difficultés de la vie, Tamboura Issouf s’en est remis à ce qui sera aujourd’hui son gagne-pain. Ancien élève en classe de 5e, il a dû mettre fin à son parcours scolaire en raison du décès de son père. La situation devenue difficile à la maison, il s’en est donc remis aux petits métiers. En 2015, il rejoint son oncle Moctar qui est soudeur à Korhogo. Il y reste 3 ans tout en apprenant le métier. Ayant un faible pour les machines, il n’a pas eu trop de mal à entrer dans la cadence. 2 ans plus tard, Issouf retourne dans sa ville natale qui est Bouaké. Il est tout d’abord apprenti couturier et après maintes tentatives, il retrouve la ferronnerie. Il est avec l’expérience, qu’il a acquis auparavant nommer 3e patron dans la férronnerie de Bromakoté chez Issa. Âgé, aujourd’hui de 26 ans, ce jeune garçon voit son dévouement et sa patience lui permettent d’avoir un nom au sein de l’entreprise. « Avec les difficultés de la vie, l’on est obligé de s’y faire. Je me plais bien dans ce métier et j’y compte progresser » reprend Issouf. Célibataire sans enfant et résidant du quartier Belleville 1, il prévoit avec ses économies s’ouvrir une ferronnerie et se marier. Travaillant du lundi au samedi de 8 heures à 17 heures, Issouf garde la tête froide et se concentre sur son activité pour une vie meilleure.
Sinwindé Cheick Mohamed, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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