Si vous allez au marché de Bondoukou et que vous achetez un poulet, vous trouverez des jeunes gens qui vous proposeront de traiter le poulet pour vous. Le traitement consiste à plumer la volaille. Ils usent d’une méthode assez simple pour satisfaire toute personne acceptant leur service. Un espace leur est réservé à proximité des cages à poulet. Là, il y a tout le nécessaire pour qu’ils s’exercent. Dans une bassine remplie d’eau chaude, ils plongent le poulet par les pattes, tête en bas, un peu plus d’une minute pour une bonne pénétration et donnent des petits mouvements rotatifs pour aider les plumes à se détacher. Ils finissent le travail en rincent copieusement le poulet et le mettent dans un sachet plastique.
Ouattara Houssein exerce cette activité depuis bientôt deux ans. C’est par l’intermédiaire d’un « vieux père » qu’il s’est inséré dans le milieu. Le poulet plumé est tarifé à une modique somme qui varie entre 100, 200 et 300. Il peut plumer en moyen 10 ou 15 poulets par jour. Tout dépend de l’affluence du marché.
La tâche n’est pas facile, raconte Ouattara Houssein, mais nous y sommes toujours, car il n’y aucun métier qui est facile.
Jacques Alfred TAHO, contributeur PepeSoupe Bondoukou.
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