Aujourd’hui, il n’est pas rare de voir des jeunes proposer des produits dans les gares, les rues et les marchés. S’armant de courage, ils bravent des intempéries en tout genre. Ce, dans le but de trouver leur pain quotidien. Ils proposent des articles variés. Ce 15 février, nous sommes à Abidjan, précisément à la Gare Nord d’Adjamé. Nous avons rencontré Oulaï Doni Luc. Il est commerçant ambulant.
Il quitte la commune d’Attécoubé, son lieu de résidence pour se rendre chaque jour à Adjamé. Il transporte ses marchandises chaque jour en aller et retour durant le trajet en bus. Il vend des baumes de massage, des portes-badges, des produits bucco-dentaires ainsi que de nombreux produits hygiéniques. Il nous dit rencontrer quelques difficultés avec certains particuliers qui traversent la gare. Ils n’ont pas non plus l’autorisation, lui et ses ‘collègues’ de vendre au sein de la gare. La SOTRA à qui appartient cette gare ne les reconnait pas. Mais ils sont de simples commerçants, ils vont donc plaider pour qu’on leur accorde un répit. Cela ne l’empêche pas néanmoins de vaquer à son activité.
Il affirme que souvent les affaires ne sont pas toujours lucratives. En effet, il arrive des moments où il ne vend rien sur une longue durée. Toutefois, il dit s’en sortir grâce à cette activité qui lui permet de se prendre en charge. Son revenu journalier n’est pas fixe. Durant ses beaux jours, il peut empocher plus de cinq mille francs. Cette activité, il l’exerce pour un temps déterminé, il nous l’avoue. Il aspire à d’autres fonctions plus tard. Nombreux sont les jeunes dans la situation d’Oulaï et qui aspire à un lendemain meilleur.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Adjamé.
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