« Impossible n’est pas français» et «découragement n’est pas ivoirien ». Ces deux maximes résument un principe de morale, une règle de conduite ou un jugement d’ordre général qui sert de leitmotiv à KOUADE Yagui Frédérique. Ce jeune illettré n’a jamais mis les pieds dans une salle de classe.
Ce jeune homme d’une trentaine d’années, a vécu, selon lui ” la véritable misère”, dû à la pauvreté de sa famille, elle-même installée au village quelque part non loin de Zouhan-Hounien. Cette situation l’a poussé à « aller se chercher » ailleurs. La ville qu’il choisit pour se débrouiller afin de ne manquer de rien est Daloa.
En 2008, il entre à Daloa et trouve comme premier travail celui d’aide maçon. Ça ne paye pas trop et ce n’est pas permanent alors il va aller se mettre au service d’un dépôt de boisson comme déchargeur au quartier commerce. Cela va faire onze ans qu’il se débrouille et pendant toutes ses années il a fait de l’épargne.
” C’est bon pour moi”, c’est la phrase que prononce, maintenant et régulièrement Frédérique. Il est maintenant temps dit- il, pour lui de donner vie à son rêve, construire son propre bistrot. Célibataire et sans enfant ses ambitions restent intacts. ( 211 mots)