Dans la tradition et les rites musulmans, celui qui n’a pas les moyens d’immoler un mouton ou un bélier peut en lieu et place prendre un poulet comme bête sacrificielle. Cela devrait être une aubaine pour les marchants habituels de poulets.
Or, à quelques heures de la fête de la Tabaski, ce n’est pas la grande affluence chez les vendeurs de poulets. Selon Wakan Rodolphe, vendeur de poulets à la gare routière, il n’y a pas la grande affluence: << nous vendons à la gare. Ce n’est pas la grande affluence. On ne sait pas pourquoi ? >> s’interroge-t-il.
Certaines sources affirment que pendant la fête, il y a des personnes qui s’associent pour acheter des bœufs : <<La tabaski est la fête du sacrifice. Donc il y a des personnes qui préfèrent s’associer pour acheter des bœufs afin d’éviter plus de dépenser >> martèle Idrissa Koné, rencontré au feu de la Sari.
Ce jeune vendeur de poulets a 100 têtes dans sa caisse et n’arrive pas à vendre 25 poulets. Mais il ne désespère pas : « nous sommes ici pour 3 jours. Je pense qu’à partir de demain certaines personnes viendront acheter des poulets >>. Les poulets de chairs sont à 3500 F CFA et les coquelets à 6000 FCFA. Ces prix peuvent changer à tout moment. ( 232 mots)