Situé vers la route du village adjoukrou Débremou, Gnankany est un quartier de Dabou éloigné du centre ville. À l’époque, la contrée était presque inhabitée et peu développée. De nos jours on remarque un changement avec une forte population, des maisons en construction, et l’évolution d’un secteur tertiaire. Chacun investi pour gagner sa vie : Bahi Jean-Martial en est la preuve. C’est un homme de la trentaine qui vit dans ce quartier depuis 2 ans. Il raconte ce vendredi 2 avril 2021 à 14h40 que c’est son ami d’enfance qui l’a conduit dans cette ville. À la base c’était pour obtenir un permis de conduire. Plus tard, le jeune homme réalise qu’il peut entreprendre une activité en dehors de l’auto-école. Il met en place une cabine premièrement et ouvre une agence mobile money : « Je suis le premier et le seul à ouvrir une agence dans ce quartier ». C’est une opportunité pour lui car il estime que les habitants n’auront pas d’autres choix que de jouir de ses services vu que le quartier est loin de la ville. « Je gagne bien ma vie. Dans le mois je peux me retrouver avec au moins 150.000 f de bénéfices , plus il y a de clients, plus je m’en sors » .
Il est enthousiasmé et compte renouveler son agence : « Je vais changer et construire en dur, mettre la peinture et donner un nom à mon agence ». Bahi Jean Martial semble être courageux lorsqu’il affirme : « C’est difficile au début mais avec la patience et la bravoure on n’y arrive toujours, si nous travaillons » . Il faut dire que Gnankany a été le quartier le plus touché de Dabou pendant la crise en 2020. Par conséquent le secteur des petits métiers évolue lentement grâce au courage et la patience des habitants.
Mel Esme Yamkilaire, contributeur Pepesoupe à Dabou.
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AUTONOME GRACE A SON ESPACE DE MOBILE MONEY
