En Côte d’Ivoire, la situation des refus de billets et pièces de monnaie usagés est un problème de plus en plus préoccupant. La Banque Centrale des États de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) insiste pour dire que la monnaie émise par elle a toujours cours et doit être acceptée, quel que soit son état. Cependant, la réalité sur le terrain est souvent différente. De nombreux commerçants refusent les pièces lisses et les billets endommagés, ce qui peut causer des désagréments aux citoyens.
Pour remédier à ce problème, il est important de sensibiliser l’opinion publique à l’importance de l’acceptation de la monnaie ayant cours. En effet, certains se donnent pour mission de “racheter” les espèces qui posent un problème à un coût inférieur pour les remplacer par la suite. Les pièces les plus problématiques sont celles de 200 francs CFA et de 500 francs CFA, mais il existe également une suspicion sur le billet de 2000 francs CFA.
Il est donc temps que des solutions soient trouvées pour éviter que les citoyens ne soient confrontés à des situations embarrassantes lors de leurs transactions quotidiennes. La BCEAO peut jouer un rôle clé en sensibilisant les commerçants à l’importance de l’acceptation de la monnaie ayant cours, tout en veillant à ce que la qualité de la monnaie soit maintenue. En outre, les citoyens doivent pareillement être informés de l’importance de conserver la monnaie en bon état et de ne pas la déchirer ou la plier.
La situation des refus de billets et pièces de monnaie usagés en Côte d’Ivoire peut être résolue si les différentes parties prenantes travaillent ensemble. La BCEAO, les commerçants et les citoyens peuvent tous jouer un rôle important en sensibilisant l’opinion publique à l’importance de l’acceptation de la monnaie ayant cours et en veillant à ce que la qualité de la monnaie soit maintenue.
Eckra Benie, contributeur PepeSoupe à Abidjan