Brave femme vivant à Koumassi sans fil ancienne vendeuse de fruits après plusieurs pertes enregistrées suite à la détérioration de fruits, sans diplôme et sans une formation qualifiante, le métier de lavandière communément appelé ” fanico” sera le choix de cette mère de famille C’est à cette activité que s’adonne Ramatou Diabaté. Elle vit de cette activité depuis 15 ans. Ce mardi 08 juin 2021, elle était en service dans un ménage quand elle a accepté de faire part de cette activité qui la nourrit. Chaque jour elle quitte son domicile et se rend au petit marché de Sicogi où se trouve déjà d’autres lavandières en entente d’éventuels clients . Selon Ramatou, « chaque vêtement lavé à un coût qui oscille entre 100 et 300 francs CFA. Les gros draps sont lavés entre 200fr et 300fr l’unité, les pantalons jeans à 200 francs et 100 francs pour les autres habits », a-t-elle précisé. Ramatou a confié qu’en moyenne elle gagne la somme de 4000 francs CFA la journée. Même si ce business semble bien rentable, la jeune ‘’fanico” dit être confrontée à quelques difficultés telles que les tenues de couleurs blanches qui sont difficiles à laver. Laver certains tapis de maison nécessite beaucoup d’énergie, chose qui souvent provoque des plaies sur les doigts. Parfois, elle est l’objet de harcèlement de la part de certains clients qui n’arrivent pas à gérer leurs pulsions. Aussi, elle doit se rendre à la maison à partir de 18 heures pour faire le repas familial.
Stephane Zougouri contributeur PepeSoupe à Koumassi.
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