Un quart de siècle s’est écoulé depuis le jour où N’golo Koné a réparé ses premières chaussures, dans son atelier situé au quartier Maroc de Yopougon. Et depuis, ce cordonnier est resté fidèle au poste, comme ce dimanche 3 mai 2020, où il s’occupait à remettre en état les chaussures de certains clients.N’golo dans la réalisation de ses tâches est un homme polyvalent.
Contrairement à certains de ses collègues qui préfèrent travailler uniquement le cuir, N’golo exerce son art sur toute sorte de matière utilisée dans la cordonnerie. Avec ses outils, il coud ou raccommode les souliers que lui confient ses clients. Cependant, quand ceux-ci sont trop usés, il arrive que le cordonnier les démonte, pour une bonne réparation.Quand il a fini son travail, il ajuste la semelle avant de procéder à l’assemblage des pièces avec de la colle. N’golo est reconnaissant à son métier et quand il en parle, il en est tout heureux. « C’est le seul travail que je maîtrise. Je vis de la cordonnerie depuis mon adolescence et je ne regrette pas de l’avoir choisi », a-t-il rappelé.
Au niveau de ses gains mensuels, bien que n’étant pas fixes, N’golo les a placés dans la fourchette de 50 à 100 mille francs CFA. Ses économies acquises au cours de ces 25 années dans la cordonnerie, lui ont permis d’ouvrir d’autres ateliers dans lesquels il emploie des jeunes gens. Ces investissements, N’golo les a faits pour dit-il assurer ses vieux jours.