Employée contractuelle dans ses débuts à la zone industrielle de Yopougon, Rita Kouakou travaillait comme journalière. Ses 6 mois de service arrivé à terme, elle a choisi de vendre des oranges plutôt que de renouveler son contrat avec l’entreprise qui l’embauchait. Ce samedi 21 novembre 2020, la nouvelle vendeuse du secteur Sicogi est sortie un peu plutôt que les autres jours, pour exposer ses fruits sur sa table. Chez Rita, les clients ont le choix entre deux différents prix.
Le premier, fixé à 100 francs CFA, prend en compte les tas composés de 3 oranges moyennes. Quant au second, il concerne les plus grosses, qui coûtent 200 francs CFA, le tas de 4.Dans son activité, Rita arrive très souvent à atteindre des bénéfices de plus de 2000 francs CFA par jour. Avec ses économies qu’elle a commencé à faire, la vendeuse n’a qu’une seule ambition : celle d’ouvrir une boutique de mèches.

Elle veut réussir dans ce milieu et elle en parle à chaque fois dans ses causeries. « Dans peu de temps, je compte arrêter la vente des oranges pour le commerce des mèches. C’est une activité que j’aime bien et qui en plus, rapporte beaucoup en termes d’argent », a justifié Rita dans un échange.