Plus connu au quartier Karaf de Koumassi sous le nom de ‘’Rougeo’’, Jean Bosco Kassi est un coiffeur qui a embrassé le métier il y a 5 années. Depuis ce moment, du lundi au samedi, chaque fois que ses forces le lui permettent, il ouvre son salon pour coiffer ceux qui sollicitent ses services. Ce vendredi 18 décembre 2020, c’est à cette tâche qu’il s’est encore dédiée dans son local.
Comme à l’accoutumée, à son arrivée à 7 heures 30 minutes, il a rendu son site propre en le balayant. Après cela, c’est à son matériel de travail, ses tondeuses qu’il s’est attaqué. Il a vérifié l’état de chacune d’entre elles puis les a désinfectés avant de débuter son travail. Évoquant ses débuts, Jean Bosco a révélé que c’est auprès de son frère aîné qu’il a fait ses classes. De fil en aiguille, il s’est ainsi perfectionné dans cette activité qu’il a appris sur le tas. Aujourd’hui, il est capable de limiter ses clients, de réaliser des dreadlocks et teintures sur leurs têtes et bien d’autres choses.
Relativement à ses prix, la limitation est à 200 francs CFA et les dreads et teintures à partir de 500 francs CFA. Par jour, c’est en moyenne un revenu de 3000 francs CFA qu’il empoche à la fin de sa journée. Sa plus grande satisfaction, selon lui, est de voir un client sortir de son salon de coiffure totalement transformé. Pour lui, la difficulté majeure dans son activité est de coiffer un client qui somnole pendant qu’il le coiffe. Malgré tout, cela n’enlève rien au fait que Jean Bosco aime son travail.
Un sujet de Stéphane Zougouri, à Koumassi, le vendredi 18 décembre 2020