Vendeur de balais à manches télescopiques (balais pour toiles d’araignée) à ses débuts, SANFO Boukary, s’est trouvé une spécialité. Il est devenu étanchéiste dans la ville de Bouaké. Il passe de la débrouillardise en tout genre pour se trouver un métier fixe.
En 2011, il fait la connaissance d’un Ghanéen du nom de Kouakou, auprès de ce dernier, Sanfo apprend comment l’on soude les toitures <<j’ai appris ce métier auprès de Monsieur Kouakou durant quatre ans et quand il a vu que je pouvais travailler seul, il m’a donné la permission de travailler seul >>.
Le jeune soudeur de toiture n’a pas d’heure de travail. Perché sur un toit le lundi 2 Août 2019 il marmonne : <<il n’y a pas d’heure de travail pour moi, quand il fait jour, s’il y a un dépannage je le fais jusqu’à ce que je finisse. Il n’y a pas de jour de repos. En ce qui concerne le salaire, je peux gagner 40.000 CFA aujourd’hui et demain avoir 10.000 CFA. Souvent il peut arriver qu’à la fin de la journée je n’ai rien. Tout est une question de volonté de Dieu >>.
SANFO Boukary continue en disant qu’il rencontre souvent des difficultés : <<Certaines personnes ne respectent pas leurs paroles, nous tombons d’accord sur un prix avant de travailler, mais ils donnent la moitié au début et à la fin pour donner le reste, c’est un tas de problèmes >>.J’aime bien ce métier car, il me permet de subvenir à mes besoins.(247mots)