Ancienne commerçante de chaussures et de vêtements pour enfants, Sarah Konaté s’est reconvertie, après la crise post-électorale de 2010, dans la gastronomie. Ouverte tous les jours de 05 heures à 22 heures, elle propose différents mets à sa clientèle. Dans son restaurant, elle vend du riz accompagné de sauce graine, arachide. En dehors de ce mets, elle propose aussi de l’attiéké-poisson à ses clients.

Si elle a connu des difficultés dans ses débuts, ce n’est plus le cas aujourd’hui. À l’en croire, son commerce va de bon train et elle enregistre de nombreux clients journalier. « Je suis très heureuse parce qu’avec le commerce d’attiéké-poisson, je peux vendre trois bassines d’attiéké et un carton de poissons, les vendredis, dimanches et lundis. Et les autres jours, je commercialise deux bassines d’attiéké et demi carton de poisson », a-t-elle déclaré. Parlant de ses tarifs, Sarah Konaté a affirmé que les poissons vont de 150 à 1500 francs CFA. Ainsi, pour manger chez elle, il faut débourser en moyenne une somme de 200 francs CFA.

La hausse du prix des marchandises est un réel problème, qui parfois, met à mal le business de Sarah. « Le litre d’huile de 1000 francs CFA est passé à 1400 francs CFA. Quant au carton de poissons qui était vendu à 22 mille francs CFA, il coûte maintenant 32 mille francs CFA », a-t-elle révélé. Pour faire face à cette augmentation abusive, elle demande aux autorités compétentes de sa région de prendre des mesures afin de lutter contre la hausse du coût des produits de première nécessité.
Propos recueillis par Adama Traoré, le jeudi 11 mars 2021, à Godjiboué, région de Sassandra.