C’est à Bondoukou, chef-lieu de la région du Gontougo, que notre ami Sawadogo y mène son activité. Installé au grand marché de la ville aux multiples mosquées, il a décidé de nous partager son expérience dans la vente de poulets. Il est 11 h ce 12 septembre 2022.
Notre hôte se confie à nous tout détendu.
C’est petit que Sawadogo Bakary a été initié par ses parents et autres membres de sa familles. Chaque jour, il parcourait au choix, les différents stands tenus par ses proches. Chose qu’il adorait, car il en ressortait avec des piécettes d’argent. Devenu majeur, il décide de s’investir pleinement dans ce business. Une affaire qui lui sourit pas mal du tout.
Sawadogo y vend en moyenne entre 40 et 50 poulets par jour. Et la tranche de prix est fixée selon le poids. Les prix vont de 2000 f pour les plus petits, a 2500 pour les petits et 3000 f pour la tranche intermédiaire. Les plus grosses coûtent entre 5 000 et 6000 f. Il y vend des poulets de chairs, des pondeuses et des poulets africains. Ces derniers sont de plus en plus prisés à cause de l’élevage naturel dont ils sont issus.
Les périodes de fête sont les moments les plus lucratifs pour Sawadogo. Lors de ces périodes, il est facile de vendre 3 ou 4 fois son volume habituel. Et parfois à des prix un peu plus élevés que la normale, à cause de la forte demande.
La vente de poulet n’est pas une activité toute rose comme on pourrait l’imaginer. Il y a comme dans tout secteur quelques difficultés. En effet, au contraire des périodes de demandes pleines, il y a des périodes creuse. Et à ces moments-là, Sawadogo Boukary est contraint de brader ces poulets. À défaut, il les consomme malgré lui.
Bainguié Jean-François, Contributeur PepeSoupe à Bondoukou.
