Devant son magasin de stockage qu’il a ouvert au quartier Kassirime de Korhogo, Seydou Ouattara a sorti plusieurs sacs de noix de cajou, afin de les sécher au soleil, ce jeudi 18 juin 2020. Comme profession, ce père de 3 enfants est passé en peu de temps de pisteur à acheteur d’amendes d’anacarde.
De ce fait, pour son commerce, Seydou parcourt les zones de sa région en quête d’amendes de qualité. Et pour les trouver, le vendeur sait comment s’y prendre. « Ce commerce nécessite beaucoup de vigilance, car si vous ne faites pas attention, en tant qu’acheteur, vous risquez perdre gros. La qualité des noix de cajou, se voit au toucher et par le bruit qu’elle fait quand on la secoue après séchage. Il suffit de la casser juste un peu et vous saurez par sa couleur si elle est sèches où pas », a-t-il éclairé. Quant au prix d’achat des noix d’anacarde qui ne cessent de baisser, le commerçant a expliqué que cette situation était due à des causes extérieures.
« C’est difficile pour le paysan et l’acheteur de voir les prix changer du jour au lendemain. Cela ne dépend pas de nous, mais plutôt des grands pays producteurs de l’anacarde. Ce sont eux qui peuvent nous expliquer pourquoi le prix du kilogramme de la noix ne fait que baisser chaque année », s’est-il désengagé.
