Le destin ne peut être fatal, si on sait en tirer le meilleur parti. Sidibé Mariam, mariée et mère de 7 enfants, illustre bien cette affirmation. En effet, déscolarisée, elle vendait du gravier. C’était son activité principale et cela semblait lui aller. Pas pour longtemps, car très vite, elle remarque une baisse considérable de ses revenus. La vente de gravier n’allait plus l’aider à subvenir à ses besoins, et surtout à ceux de ses enfants. Baisser les bras n’étant pas une option, elle se releva et s’engagea dans le potager. Aujourd’hui, elle fait pousser des salades, des haricots verts, du persil, du choux, etc.; tous destinés à la vente.
Dans ce nouveau secteur, elle se sent plus à l’aise, car les affaires semblent bien tourner. Son seul souci, se réside au niveau de l’eau. Dans son jardin, pour arroser les plantes, il faut aller un peu plus loin devant pour trouver de l’eau. Ce sont ces aller-retours quotidiens qui fatiguent le plus la bonne vieille. Outre ça, elle se retrouve dans une agglomération de jardiniers. Il y a donc plusieurs parcelles dans le même endroit. Mais rassurez-vous, il y a jamais de disputes entre eux, car il existe des limites entre chaque parcelle. Voilà donc ce qu’on a recueilli le 29 Décembre à Bouaké.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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