La Côte d’Ivoire, à l’instar de nombreux pays à travers le monde, célébrait le samedi 9 juillet, la fête de l’Aïd El-Kébir encore appelée la Tabaski. L’annonce a été faite peu de temps avant par le COSIM, le Conseil Supérieur des imams de Côte d’Ivoire. À cette Tabaski, la cherté de la vie s’est toujours faite ressentir. Dans des communes comme Abobo, on le voit dans le prix des bovins et des ovins qui a excessivement augmenté, voire doublé. Le mouton par exemple, coûte en moyenne 100.000 FCFA. Une situation qui commence à sérieusement inquiéter les habitants de la commune. Les vendeurs, quant à eux, ont tenté d’apporter des éclaircissements sur un point. Le fait que cette année, il y aurait une quantité suffisante de bétails pour satisfaire à tous les besoins au plan national. Contrairement aux années précédentes où les acheteurs étaient contraints à se rendre dans les villes du nord du pays comme Man et Touba pour juste s’approvisionner en ovins et bovins. Le gouvernement du district d’Abidjan, Robert Béugré Mambé à quelques jours de la fête, lors d’un discours, a expliqué que plus de 90% des besoins de la Côte d’Ivoire en ovin et bovins étaient satisfaits. De quoi rassurer la population.
Robert Bassinga, contributeur PepeSoupe à Abobo