Parmi les secteurs d’activités qui fleurissent dans la commune de Taabo, la restauration se taille une belle part du marché. Dans chaque quartier, à l’intérieur de constructions en dur, à l’ombre d’appatams en bois ou en plein air, souvent avec des pancartes et écriteaux, ces espaces offrent aux populations, l’assurance de satisfaire leur appétit et leur soif.
Dans le secteur de la principale gare routière de la ville, loin des rangs des voyageurs pressés et des tumultes propres aux gares ivoiriennes, une bâtisse en bois reçoit du monde: le Paris-Village. Ce restaurant ouvert il y a plus de 10 ans maintenant est géré par Amenan Nadège Kouassi, Tantie Nagège pour les habitués.
Chaque jour, dès 11 heures du matin jusqu’à une certaine heure de la nuit, le Paris-Village reçoit ses clients composés principalement de travailleurs, de voyageurs en transit et pendant la rentrée scolaire, d’élèves.
A sa clientèle, Tantie Nadège propose un menu de la cuisine traditionnelle ivoirienne, composé de sauce arachide, sauce graine, sauce djoumgblé et de sauce aubergine. L’attiéké, le fouton banane et le riz sont proposés en accompagnement.
Depuis deux ans maintenant, elle a rajouté à sa carte, sur recommandations de ses clients, de la soupe de poisson et de la soupe de cabri. En plus de la nourriture, Tantie Nadège offre aussi à boire dans son restaurant et on y trouve du bandji et du koutoukou uniquement.
Et quand on l’interroge sur ce que rapporte son activité, la quadragénaire nous assure, avec le sourire qui ne la quitte presque jamais, qu’elle gagne assez avec son restaurant pour subvenir aux besoins de ses 4 enfants. ( 280 mots)
