Certains acteurs du secteur informel, dans des corps de métiers spécifiques, n’ont pas l’habitude d’être vu comme des entrepreneurs, pourtant, ils le sont bel et bien. C’est le cas des forgerons qui lancent leur activité avec leurs économies, se débrouillent seuls jusqu’à ce qu’ils aient de quoi embaucher des employés. Bienvenue dans la région des dix-huit montagnes, plus précisément à Zouan-Hounien, dans l’Ouest de la Côte d’Ivoire où nous faisons la rencontre de Monsieur Théodore, ferronnier. Ça fait à peine 10 mois qu’il a lancé son activité. Le 23 décembre, nous lui tendons notre micro pour qu’il nous parle des réalités du terrain : « Mon activité ne marche pas, j’apprécierai bien une aide que ce soit financière comme matérielle ».
En plus des portes, portails, notre interlocuteur du jour confectionnent aussi des anti-vols pour les fenêtres. Tout comme Monsieur Théodore, tous ceux qui lancent nouvellement une activité rencontrent des difficultés au début. La plupart du temps, c’est la clientèle qui est hésitante. Alors qu’il serait plus judicieux d’encourager les nouvelles entreprises en recourant à leurs services. C’est vrai que l’Etat a tout un tas de programmes dans l’optique d’encourager à l’entreprenariat, mais certains entrepreneurs ne ressentent pas l’impact de tout ceci. Est-ce le programme gouvernemental qui admet des failles ou les entrepreneurs qui ne s’intéressent pas à ces programmes ? La question reste posée. Mais si une chose est sûre, c’est que l’entreprenariat est vivement à encourager pour sa contribution à la réduction du taux de chômage.
Habib Olagoke, contributeur PepeSoupe à Zouan-Hounien.
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