Il est 10 heures et nous sommes le mercredi 11 Août 2021. Comme d’habitude, les populations de la cité balnéaire de Port-Bouët vaquent à leurs occupations. Aux coins des rues, on peut apercevoir la restauratrice, le gérant de cabine et autres opérateurs économiques occupés à gérer leurs activités comme Idrissa Traoré. Idrissa est vendeur de lunettes de soleil et cela depuis 5 années maintenant. Une activité à laquelle il joint divers autres produits comme les torches, des ceintures, des chargeurs de téléphone, des postes radio afin d’arrondir ses fins de mois. Chez lui, le coût des lunettes varie entre 1000fr CFA et 6000fr CFA l’unité, avec principaux clients les jeunes qui viennent changer de look surtout les samedis pour leurs sorties de plage. Même si Idrissa semble bien gagner sa vie dans cette activité il ne cache pas la douleur qu’il endure au quotidien.
En effet, lorsqu’il constate un faible taux d’achat dans la journée, il confie une partie de sa marchandise à ses frères puis se lance dans la marche. Il parcourt des kilomètres en longueurs de journée afin de gagner sa vie. De ceci il raconte que l’activité n’est pas facile. Elle est épuisante et demande beaucoup de patience. En plus, comparativement à ses premières années où il comptabilisait plus de revenus, ces deux dernières années les bénéfices sont moindres. Toutefois il remercie Dieu car il arrive à couvrir ses dépenses mensuelles. Fort de cela il invite quiconque serait intéressé par l’activité à ne pas hésiter à s’y investir car la vente de lunettes nourrit son homme. « Il ne faudrait pas que les jeunes restent à la maison pour dire qu’il n’y a pas travaille. En dépit de leurs diplômes qu’ils apprennent un métier ou à faire le commerce comme moi, en attendant d’avoir l’emploi de rêve » affirme-t-il.
Aristide DEMBELE, Contributeur PepeSoupe à Port-Bouët.
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