C’est au quartier Gonzagueville de Port-Bouët, que Djata Camara exerce son commerce. Deux années en arrière, cette mère de trois enfants démarrait son activité en vendant des oranges. Puis, au fil du temps, elle a commencé à proposer des boules d’attiéké à ses clients, avant d’ajouter les mangues. Ce jeudi 14 mai 2020, les tables de la vendeuse présentaient ces 3 aliments sur lesquels reposent désormais son commerce.
Djata a partagé avec PepeSoupe, l’expérience de la fusion de ses trois activités en une seule. « L’idée est venue avec le temps. Avec l’attiéké, j’ai compris que c’était l’occasion de faire des bénéfices additionnels. Donc, je n’ai pas hésité à me lancer dans ce commerce. C’est pareil pour les mangues », a-t-elle expliqué.
Son choix, la commerçante est loin de le regretter, au regard de ses ventes. Selon son témoignage, ses bénéfices journaliers combinés qui oscillaient entre 3500 et 6000 francs CFA, ont connu une hausse à cause de cette période de ramadan.
Pour Djata, l’attiéké et les mangues y sont pour beaucoup. « À mon niveau, j’ai remarqué des changements sur mes ventes. À l’heure de la rupture du jeûne, ce sont les mangues et l’attiéké que les clients demandent. C’est pourquoi, je veille à ce que ces deux aliments ne manquent pas », a rassuré la vendeuse.