Si plusieurs personnes ont tendance à mépriser les petits métiers, d’autres par ailleurs y trouvent leurs voies et s’y accrochent de tout cœur. C’est le cas de Sami un jeune coiffeur à Dimbokro, dans la région du N’ZI COMOÉ, au centre de la Côte d’Ivoire. Ce jeune homme à été notre interlocuteur ce 30 mars. Il nous a fait savoir qu’il exerce dans ce domaine depuis 2007. Mais avant d’être coiffeur, il était maçon. C’est par le biais d’un ami qu’il s’est orienté vers la coiffure où il est aujourd’hui épanoui. Il nous révèle également qu’il a eu auparavant à avoir recours à divers moyens afin de se faire de l’argent. Il a été “brouteur” (cyber-arnaqueur), il dit même être allé jusqu’à faire des sacrifices d’argent… Puis un matin, il a décidé de tout arrêter et de gagner dignement sa vie. Ce dernier trouve que la coiffure est un métier comme tout autre.
En plus, il arrive pleinement à prendre soin de son épouse et ses deux enfants. Il nous parle également du prix de la coiffure qui avant était à 150fr. Mais il avait du mal s’en sortir comme ça, alors ses amis et lui décident de monter le prix à 500fr la coiffure. Malgré cette augmentation, les clients ne se plaignent point parce qu’ils ressortent toujours de son salon de coiffure satisfait. Il encourage vivement tous les autres coiffeurs à aimer véritablement ce qu’ils font, à s’investir au maximum parce que la coiffure nourrit bel et bien son homme. Avec cet argent, il arrive même à faire de la tontine avec d’autres amis où chacun paye 1500 par jour durant une semaine. À partir du témoignage de Sami, on peut conclure que n’importe quel métier nourrit son homme, s’il est fait avec passion.
Sandrine Koné, contributeur pepeSoupe à Dimbokro.
Lire aussi ⬇️