La cordonnerie est considéré comme un métier qui consiste à fabriquer et réparer des chaussures. C’est dans ce cadre qu’évolue Dramé Drissa, qui pour sa part s’intéresse plutôt a la fabrication et la réparation de tam-tam, de portefeuille communément appelé “bédou”,de sacs … Drissa est en effet né d’un père cordonnier. Il a donc hérité du talent de son géniteur. Ayant grandi à ses côtés, Drissa a su développer les caractéristiques d’un cordonnier . Le jeune exerçait avec son père dans la localité de Méagui. Et ce dernier ayant constaté le dévouement, le talent de son fils l’a encouragé à ce lancer à son propre compte. Le jeune homme c’est donc installé dans la localité de Touih à San Pedro. Ainsi avec 40 000f CFA, il construisit son atelier et acheta son matériel de travail.
Pour mieux voler de ses propres ailes, le jeune homme a dû suivre des cours du soir et c’est en classe cm2 , après avoir appris à mieux calculer et lire qu’il s’est arrêté. Aujourd’hui ,marié et père de deux enfants, il arrive à prendre soin de sa famille. « C’est pas facile avec certains clients qui sont de mauvaise foi. Alors j’essaie d’être ferme pour ne pas me laisser avoir. Je reparaît les tam-tam de certaines personnes et ceux ci venaient les reprendre en demandant à payer plus tard et ne revenaient plus. Alors j’ai décidé de changer de méthode en exigeant une avance avant d’effectuer le travail » nous a t’il confié ce mercredi 16 juin 2021. Comme dans la vie il y’a des hauts et des bas, dans le métier Drissa rencontre des journées plus avantageuse que d’autres. Pour lui il est mieux de travailler pour avoir son pain quotidien que de voler. « Lorsqu’on travail c’est pour soi même et non pour une tierce personne. Le travail nous rend indépendant » a t’il terminé.
Inès Kouadio, contributeur PepeSoupe à San-Pedro.
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