Le taux de chômage croit à un tel rythme que plusieurs sont ces personnes qui n’attendent plus d’être embauché dans des services publics ou même privés. Chacun préfère se diriger vers un domaine qui pourrait lui être profitable à l’avenir, une activité rémunératrice au travers de laquelle il pourra subvenir à ses besoins. Ce 12 avril à Bouaké, nous avons rencontré Traoré Souleymane. Il est, lui aussi, une victime du chômage, mais qui a décidé de surpasser cette situation. En effet, ayant obtenu un BTS en ressources humaines et communication, ce dernier était sans emploi durant un long moment. Mais, fatigué de cette situation, il décide avec quelques-uns de ses amis de s’ouvrir un cyber où ils font des impressions, des traitements de textes et tout ce qu’attrait à l’informatique. Mais avec le temps, ils ont décidé de retirer le partage de connexion de leurs services pour se concentrer uniquement sur le traitement de textes, la reliure, les photocopies et les inscriptions en ligne. Ce choix a carrément bouleversé leur chiffre d’affaires. En effet, la majorité des jeunes qui y se rendait à ce cyber y allait soit pour naviguer sur les réseaux sociaux, ou encore pour faire des recherches. Ainsi, on arrive clairement à percevoir l’importance d’avoir la connexion internet dans un cyber. Depuis 3 ans maintenant qu’il fait cette activité, il rajoute qu’à son avis, il serait intéressant de donner plus de force à l’informatique. Car, il nous a remarqués que bon nombre de personnes était comme <<analphabète>> dans ce domaine d’avenir.
Sandrine Koné, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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