L’imprimerie a été inventée vers 1450 par Johan Gutenberg et depuis lors, sa pratique n’a cessé d’évoluer. Des procédés d’impression modernes sont ainsi à la portée des clients, pour leurs travaux quotidiens ou pour des commandes spéciales. On y compte pêle-mêle la pyrographie, la lithographie, la sérigraphie, et aujourd’hui la reproduction numérique.
Jonas Koffi âgé de 45 ans, est amateur de machines des années 1950 à 2000, la Rioby, la Multilith et la GTO Heidelberg. Marié et père de 2 enfants, il pratique le métier d’imprimeur depuis 20 ans. Il raconte son histoire : « C’est à l’âge de 25 ans qu’après avoir essayé quelques petits boulots, je suis tombé sur ma véritable profession. A l’époque la filière n’était pas aussi répandue qu’aujourd’hui. Une société française d’études et de distribution de produits s’était installée sur le boulevard de Marseille à Treichville. Nous y avons été formés pour travailler dans des bureaux de l’administration ou chez des particuliers qui souhaitaient posséder leur propre unité de reprographie. La main-d’œuvre ne courrait pas les rues et il nous a donc fallu apprendre à manier toutes sortes de machines : Le massicot pour découper les rames de papier, l’insoleuse pour fixer les images sur les plaques offset, et enfin, les productives qui n’étaient pas encore des rotatives. On a ainsi connu des marques anglaises, italiennes et allemandes ».
Dans son bureau qui lui sert aussi d’atelier au quartier Habitat de Yamoussoukro, Jonas se dit fier en ce jour lundi 14 octobre 2019. Il a pu tenir tête à la vague d’impression numérique, et fidéliser de nombreux clients qui comme lui, préfèrent la qualité argentique de la photo, et la texture durable de l’encre vinylique. ( 300 mots)