Originaire du Mali voisin, Sidibé Tahirou est installé en Côte d’Ivoire depuis des années. C’est à Bouaké dans la région du Gbêkê que nous avons fait sa rencontre le 25 décembre 2021. L’attieké, c’est du couscous de manioc. C’est un mets typique du peuple ivoirien. Très prisé, il remplace allègrement le riz qui est l’aliment de base de nombreux Ivoiriens. Peu a peu l’amour que les Ivoiriens portent à cette semoule à contaminer les pays limitrophes notamment le Mali et le Burkina Faso qui le proposent dans certains de leurs restaurants. Pour assurer la fourniture continue de ces restaurants en attiéké, des personnes comme Tahirou Sidibé en font l’exportation depuis la Côte d’Ivoire vers leur pays. Tahirou fait cette activité depuis une décennie environ.

Il donne les fonds aux femmes Baoulés de Bouaké pour acheter le manioc et ensuite le fabriquer. Elles s’aident d’une machine et font sécher l’attiéké pendant deux ou trois jours avant de l’exporter. Sécher l’attiéké en facile la conservation. Ainsi, plusieurs jours durant, il peut être transporté sans problème. Le marché ivoirien est en demande constante d’attiéké. Si on ajoute à cela les pays étrangers, on comprend vite que c’est un secteur en plein essor.
Shaïna Coulibaly, contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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