Le sacrifice du mouton est l’élément majeur de la Tabaski en raison de l’importance qu’il représente. C’est dans ce sens que plusieurs fidèles musulmans mettent les moyens à leur disposition malgré les difficultés actuelles pour son acquisition. Le jeudi 15 juillet, il est 17 heures et un camion remorque vient d’arriver au quartier Daress alam de Bouaké avec à son bord plusieurs moutons. Tiéma Idriss, couturier et résidant du quartier Maroc choisi ce moment pour contacter son ami et fournisseur Drissa Bakayoko pour l’achat d’un bélier.
« J’ai décidé de me rendre directement ici car au marché de mouton c’est impossible d’en acheter. Actuellement les temps sont durs et les revendeurs sont chers. Pour avoir un mouton aujourd’hui faut au moins 250 000 fr CFA » rapporte Idriss un peu soucieux. Il repart néanmoins avec un gros bélier d’une valeur de 325 000 fr CFA. Une bonne affaire selon lui car il pourrait avoir le même à 450 000 fr CFA ailleurs. Il va ensuite le transporter dans un tricycle pour 2000 fr CFA et acheter des herbes pour le nourrir jusqu’au jour de l’immolation. Avec l’augmentation du prix des denrées, avoir un mouton est devenu aujourd’hui un véritable casse-tête pour les populations. D’autres préfèrent même s’acheter un bœuf en raison de la cohérence des prix.
Sinwindé Cheick Mohamed contributeur PepeSoupe à Bouaké.
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