Après une licence obtenue à l’unité de formation et de recherche (UFR) de Sciences économiques et de gestion de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody en 2018, plusieurs chemins s’offraient à Vincent Koua. Contre toute attente, le jeune diplômé choisi la même année de retourner à la terre.
Pour ce faire, c’est dans son village maternel, Baoulésso situé à 23 kilomètres d’Azaguié que Vincent s’oriente. Sur un terrain de 1 hectare de surface appartenant à sa famille, Vincent Koua cultive le manioc.
Après plus d’un an d’attente et une somme de 200 mille francs CFA investit pour l’entretien du champ, le mardi 2 juin 2020 à 8 heures, Vincent, enthousiaste, est sur sa parcelle pour la récolte.Machette en main, le planteur a retiré du sol une bonne quantité de ce tubercule. Selon lui, s’il s’est aventuré dans cette opération, ce n’est pas par hasard. En effet, pour vendre sa récolte, Vincent Koua procède par commande qu’il livre en gros à Abidjan à ses clientes productrices d’attiéké ou de placali.

Interrogé sur ses gains, il déclare que son bénéfice est estimé en fonction de la quantité de manioc commandé. Bien que ne se plaignant pas de ses revenus, Vincent Koua envisage dans les prochaines années s’inscrire de nouveaux à l’université pour poursuivre ses études.