Bah Landry est depuis peu propriétaire d’un maquis dans la région du Guémon précisément à Bangolo. Étant un ancien planteur et artisan de travaux champêtres, ce monsieur s’est battu pour en arriver là où il est. Ce 9 mai, nous étions en sa compagnie et il nous a expliqué un peu son parcours. Comme dit tantôt, Bah Landry était un planteur. Pendant plusieurs années, ça a été le seul moyen pour lui d’avoir de quoi se nourrir. Cependant, les temps sont plus les mêmes, les choses ne marchent plus comme avant au champ. C’est donc déterminé qu’il a décidé d’économiser une grande partie de ce qu’il gagnait de ses récoltes. Pour ainsi parvenir à la création de son actuel maquis. « Cette étape n’a pas été sans épreuves » disait-il. Les temps d’arrêts de travaux, difficultés pour avoir le matériel et tout ça par manque de moyens financiers. Mais ça a été un mal pour un bien, car selon lui ce qu’il gagnait au campement avec son champ ne lui servait plus autant. Aujourd’hui, il peut être fier de ce qu’il a accompli. Bah Landry a réussi à se faire un nom dans sa localité et reçoit plus de clients qu’il n’imaginait. Il a usé d’une technique bien pensée : « Je prenais les boissons dans le dépôt à 500 FCFA, et je les revendais à 300 FCFA ». Mais ça, c’était dans les débuts pour avoir la sympathie de la clientèle. Aujourd’hui, son chiffre d’affaires journalier avoisine les 25.000 FCFA chaque jour. Toute activité a souvent ses moments de faiblesses, ce sont là les hauts et les bas… il apprend à s’y faire, à se relever, et à aller de l’avant pour le bien-être de sa petite entreprise.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Bangolo.
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