N’ayant pas eu la chance d’être un styliste-modéliste, Oumar Sedick a opté pour la couture ambulante communément appelée ‘’Toclo-toclo”. Sa tâches consiste à réduire la taille ou la forme des vêtements selon le goût du client. Par ailleurs, il fait des réparations lorsque les habits sont troués ou la fermeture éclair est bousillée.
Habitant à Adjahui, il traverse quotidiennement la lagune ébrié pour parcourir les différents quartiers de Koumassi afin de proposer son service aux éventuels clients. Selon Oumar Sedick, le prix de ses prestations varie en fonction des réparations. Cependant, il a confié que le coût des retouches simples est fixé à 100 francs CFA. Cette activité qu’il exerce depuis plusieurs années, lui permet de faire face à ses besoins et envoyer de l’argent à ses parents au Niger. Après une journée de travail, il dit gagner en moyenne 1000 francs CFA voire 2000 francs CFA quand la demande est forte. « C’est une question de chance », a-t-il dit, le lundi 12 octobre 2020.

Même si Oumar estime parfois que ses revenus sont maigres, toutefois, il reste reconnaissant à son grand-frère qui l’a encouragé à se lancer dans cette activité. « Un tel succès, je le dois à mon frère aîné qui m’a encouragé depuis le début pour l’acquisition de la machine à coudre et des ciseaux », a-t-il reconnu. La machine qu’il porte sur son épaule impacte sur son physique. De ce fait, il envisage d’investir et mettre fin à sa promenade.