Elle se nomme Noman Aya Gisèle, couturière au marché de N’dakro à Bouaké, et spécialisée dans la couture pour enfant, notamment les fillettes. Ce samedi 21 septembre 2019, dans le tintamarre du marché, dame Noman Aya Gisèle s’affaire. Elle découpe, colle et coud. Au finish, le résultat est là : une robe pour fillette. Il en est ainsi depuis 2016, l’année à laquelle elle a ouvert son atelier de couture.
C’est après 3 ans de formation dans une école de couture dénommée Sara qu’elle fait ses premiers pas dans le métier il y a près d’une dizaine d’années. A cette formation plutôt théorique, Gisèle ajoute une expérience pratique auprès de particuliers. Elle y apprend au quotidien les secrets du métier. A force d’observer et de reproduire les gestes de ses maîtres, elle finit par s’accoutumer au métier au point de sortir des créations. En 2016 donc, dame Noman Aya Gisèle ouvre son atelier au marché de N’dakro.
Elle dit avoir choisi de confectionner principalement des robes pour fillettes parce qu’elle aime les enfants. Elle déclare coudre 3 à 4 robes par jour. Il s’agit principalement des marinières et des « makebas » deux modèles très appréciés.
A son avis, sa force se trouve dans sa capacité à diversifier ses créations. Elle ne se contente pas de copier des modèles dans des revues : « Il ne faut pas seulement s’asseoir pour coudre. Il faut innover, progresser et adapter les créations aux désirs des clients », affirme-t-elle.
Les prix des créations varient de 2000 francs CFA à 2500 francs CFA. Au chapitre des difficultés, il faut noter que dame Noman travaille seule. Elle se plaint en outre des clients prompts à demander des réductions de coûts au-delà du raisonnable.(297 mots).