Âgée de 30 ans, Charlène Kouman est une coiffeuse installée au quartier Houphouët-Boigny d’Abobo. Ce lieu de vente de mèches et de produits cosmétique, ouvert il y a quelques années, lui sert également de salon de coiffure. Ce lundi 21 décembre 2020 à 10 heures 30 minutes, elle a accepté de se confier à au correspondant PepeSoupe d’Abobo.
Selon Charlène, c’est progressivement que lui est venue l’idée de vendre des mèches et des produits cosmétiques dans son salon de beauté. « Quand j’ai ouvert mon salon, je me suis dis pourquoi ne pas vendre aussi les mèches. C’est ainsi que j’ai commencé à vendre des mèches. Et après, j’ai ajouté les produits d’entretien du corps et des cheveux pour diversifier mes entrées d’argent », a-t-elle laissé entendre. Comme coiffeuse, elle arrive à réaliser des tresses, des tissages et bien d’autres coiffures.

Pour Charlène, la difficulté majeure dans son travail est l’absence d’éclairage dans son local. « Quand il fait nuit, je me débrouille avec la lumière des lampadaires pour terminer les coiffures de mes clientes », a-t-elle confié. Grâce à cette activité qu’elle a apprise sur le tas, Charlène dit mener une vie décente. Par jour, elle vend entre 4 et 6 paquets de tissage pour des sommes minimales de 2000 francs CFA. À ces gains, la coiffeuse peut ajouter ceux qu’elle obtient avec les tresses.
Un sujet de Touré Ignace à Abobo, le lundi 21 décembre 2020.