La mère Sidibé Massandjé est mariée et maman de 3 enfants. Pour s’en sortir dans la vie cette brave femme vends des oignons. Elle nous parle des tracas liés à cette activité ce 10 janvier à Grand Zattry. Depuis 15 ans maintenant elle pratique ce commerce. C’est une jeune femme battante de 35 ans qui se bat jour et nuit. Elle vend non seulement à l’étale du marché, mais livre aussi des oignons aux vendeurs d’attiéké dans les ‘garbadrome’. Raison pour laquelle elle est connue et aimée de tous, son humilité. Qu’en est-il de la provenance des oignons ?
« La marchandise vient d’un peu de partout, Chine, Hollande, mais nous partons à Adjamé pour la récupérer » répond-elle.
Selon ce qu’elle nous disait, il y a beaucoup plus de pertes que de gains. Cela s’explique selon elle par le fait que les oignons restent trop entre les mains des fournisseurs qui ne prennent pas la peine de vérifier. Elle peut perdre jusqu’à 150 000 f. Comment s’en sortir ? Ce qui est sûre, c’est que jamais elle ne servira à ses clients un produit avarié. Son souhait est donc que les grossistes revoient les conditions dans lesquelles ils conservent l’oignon, pour qu’elle puisse ne plus avoir de perte et faire du bénéfice.
Ses mots de fin étaient adressés à la paix, la réconciliation en Côte d’Ivoire et dans le monde. Demandant aussi à Dieu une santé de fer, parce que sans la santé on ne parviendra à rien.
Michèle Djaman, contributeur PepeSoupe à Grand Zattry.
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