San-Pedro est la ville dans laquelle se trouve le deuxième port du pays. Dans la ville transite le bois, le cacao le poisson et d’autres denrĂ©es qui font l’économie de notre cher pays. Nous avons rencontrĂ© ce mercredi 12 janvier 2022 madame N’ZouĂ© Aya Sandrine, mère de deux enfants et tutrice de beaucoup d’autres a-t-elle confiĂ©e. Commerçante d’attiĂ©kĂ©, elle est habitante dans le quartier Zimbabwe de San-PĂ©dro. Le mari d’Aya Sandrine pour des raisons liĂ©es au travail, vit Ă quelques kilomètres de la ville. C’est donc elle qui s’occupe de tout Ă la maison. Grâce Ă son commerce d’attiĂ©kĂ©, Aya arrive Ă subvenir aux besoins de sa petite famille. Elle reste concentrĂ©e sur son commerce et n’attend pas vraiment grande chose de son mari.
Le prix des poissons qu’elle vend varie entre 50 frs et 500 frs. Elle essaye d’aller au-delĂ et vendre des morceaux de poisson plus chers. Mais le pouvoir d’achat des habitants du quartier Zimbabwe ne suit pas. Certains clients viennent souvent acheter de l’attiĂ©kĂ© 200 fr accompagnĂ© de poisson 50 frs, c’est dire la prĂ©caritĂ© dans laquelle le quartier se trouve. Ce qui gĂŞne Aya dans son commerce, c’est le fait que pour ses clients, malgrĂ© ses coĂ»ts très bas, prennent crĂ©dits et ne les remboursent pas Ă temps ou mĂŞme pas du tout. Aya trouve Ă©galement anormal que le poisson soit coĂ»teux sur le marchĂ© alors qu’elle rĂ©side dans une ville qui produit Ă©normĂ©ment de poissons. En attendant que tout aille mieux, elle continue son petit commerce de quartier.
Bakary Ouattara, contributeur PepeSoupe Ă San-PĂ©dro.
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