Le principe de l’intégration repose sur la bonne entente de peuples différents. L’intégration repose sur une forme de solidarité sociale acceptée et voulue par les peuples. En Côte d’Ivoire, le peuple Burkinabé est celui qui est le plus intégré dans l’espace ivoirien. Dans toutes les régions de Côte d’Ivoire, il se trouve une communauté issue du pays des hommes intègres autre fois Haute-Volta. On ne s’intègre pas pour faire bonne figure. On s’intègre pour apporter quelque chose dans l’espace qui nous reçoit et recevoir quelques chose en retour.
C’est le cas de Kaboré moussa, un homme d’origine burkinabé, né en Côte d’Ivoire et ayant tout fait en Côte d’Ivoire. Il n’est pas issu de l’immigration comme son père avant lui. Il est donc le prototype d’une intégration générationnelle. Kaboré moussa à comme activité la vente de pièces détachées de véhicule. Il a d’abord commencé comme mécanicien auto et c’est après avoir observé qu’il manquait toujours quelque chose pour mettre la voiture ou la moto en bon état que l’idée lui vient d’ouvrir sa boutique.
Voici maintenant 12 ans qu’il a cette affaire et il dit qu’il s’en sort convenablement. Le prix des pièces va de 100 FCFA pour les boulons, à 3 000 FCFA pour le pneu et à 7000 FCFA pour la chambre à air. Kaboré atteint 60 000 FCFA de recette moyenne par jour. Les pièces les plus vendues sont celles de motos. Ce sont les plus nombreuses à Bondoukou.
Jacques Alfred TAHO, contributeur pepesoupe à Bondoukou.