Il est de coutume d’utiliser cette expression <<il n’y a pas de sous métier >>. Une belle assertion peut-être, mais qui ne saurait plaire à tout le monde, car la majorité se sentirait mieux dans des endroits avec beaucoup plus de confort, ou encore dans un métier qui peut être assigné à leur rang. Néanmoins, dans cette minorité qui s’intéresse aux petits métiers, il existe des femmes qui arrivent à s’en sortir en faisant le commerce de galette que les Ivoiriens appellent “gbofloto”. Un commerce qui pour certaines devient une entreprise lorsqu’il est bien mené. Dans la ville de Niakara, se trouve une vendeuse de galette et de baca du nom de Koné Sali qui nous reçoit ce matin du samedi 05 mars 2022. Mère de 4 enfants, madame Koné Sali vendait avec sa maman des galettes et de la bouillie de mil dès sa tendre enfance. Ce qui lui a permis d’ailleurs de pouvoir apprendre à confectionner ses galettes et de connaître les contours de ce commerce. Aujourd’hui devenue grande, elle continue de faire cette activité, mais pour son propre compte, et afin de soutenir son époux quant aux charges familiales. Elle nous fait savoir que pour la réussite de ces produits, c’est-à-dire la bouillie et les galettes, elle n’utilise que du sucre roux. Dans un premier temps parce que ce sucre est conseillé, et dans un second temps parce qu’il donne une belle couleur à la bouillie. Elle vend toutes sortes de galettes, les galettes sucrées, salée ,toutes de différentes formes et couleurs. C’est peut-être une activité peu rentable, mais elle lui permet tant bien que mal de subvenir à ses besoins. Notons que c’est une femme très joyeuse qui prend du plaisir à faire son activité et invite toute la population de Niakara à venir déguster ses délices.
Sandrine Koné, contributeur pepeSoupe à Niakara.
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