Dans la culture africaine comme dans de nombreuses cultures orientales ou asiatiques, le port du baya représente un ornement essentiel. Il est l’apanage de la gent féminine. Symbole de sensualité et de beauté, il est considéré comme l’essence même de la féminité. Fabriqué à partir de perles ou de cristaux, il admet une panoplie formes et de coloris. Ce bijou féminin fait l’objet d’un enthousiasme commercial dans de diverses villes de Côte d’Ivoire et particulièrement à Niakara. Ce 05 mars 2022, nous y étions en reportage.
Nous avons rencontré Dame Koné Sidonie. Elle est une jeune commerçante de baya et est d’origine Tagbana. Elle nous dit commercialiser des bayas depuis 5 ans. Sa clientèle est diversifiée. En effet, ses clientes ne sont pas seulement des filles et des femmes Tagbana. Elles sont originaires des quatre coins du pays. Selon elle, le baya est un bijou de séduction. Les baya qu’elle propose sont de plusieurs formes et tailles. D’autres sont ronds et petits tandis que certains sont gros. Les prix de ses articles sont variés. Ils vont de 200 à 500 fr selon le modèle et la qualité. Elle nous explique que son commerce n’est pas toujours radieux. Il y a des jours où elle écoule beaucoup de marchandises et certains jours pas assez.
Amélie Bekan, contributeur PepeSoupe à Niakara.
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