Eloise N’da Maho est une ancienne vendeuse de boisson pendant des années dans la commune d’Abobo précisément au quartier marahoué de Pk 18. Son business qui au départ lui rapportait, a commencé a tourner au ralenti. Face à cette situation, elle s’est reconvertie depuis septembre 2021 en vendeuse d’attièké accompagné de poisson grillé. A 22 ans et vivant en couple, elle bénéficiera du soutien financier de son homme à hauteur 100 mille. C’est au grand marché d’Abobo qu’elle fait ses achats: à savoir un carton de poisson (capitaine sosso et thon), des sacs d’oignon et tomates. Du mardi au dimanche entre 8 heures et 16 heures, elle est installée non loin de la mosquée Diawara. On peut trouver sur sa table, des morceaux de poisson et des œufs bouilli à des prix oscillant entre 100 f et 250 f accompagné des boules d’attieké vendues à 100 f l’unité.
À partir de 12 heures, c’est une commerçante, très heureuse et accueillante proposant de la patate grillée et du “claclo” à sa clientèle. Pour parler de sa technique pour fidéliser ses clients, elle a expliqué qu’il faut : ”Saluer le client avec sourire. En effet, être accueillant permet de fidéliser ses clients et d’améliorer le contact. À cela, il faut ajouter des formules de politesse. Avant de laisser partir le client n’oublie pas de lui souhaiter une agréable journée” Lorsqu’elle fait ses points chaque fin de journée, ce sont au moins 5000 f qu’elle totalise comme bénéfice qu’elle épargne sur un compte mobile money. Grace à ses épargnes, elle épaule son homme dans les charges de la maison. Après un mois d’activités, elle rencontre des difficultés telles que la chaleur du feu et des brûlures de l’huile chaude, mais elle dit garder espoir.
Stephane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Abobo.
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