Dans l’exercice de ses fonctions, qu’elles soient publiques ou privées, le citoyen participe d’une certaine manière, à l’essor économique de son pays. C’est justement ce qu’a confirmé, ce 20 mars, un fabricant et commerçant de cercueil dans la ville de Yamoussoukro, au centre de la Côte d’Ivoire. Monsieur Kobenan Amoin est fabricant de cercueil, un métier hérité de son grand-père, depuis l’année 1977.

D’après ses mots, ce domaine d’activité est bénéfique et similaire à toute autre. En effet, ayant appris ce métier au Ghana, notre intervenant précise qu’il est arrivé en Côte d’Ivoire par le biais de parents qui exercent le même métier. Il a de l’expérience dans ce domaine, il la partage avec des jeunes du quartier. Ils peuvent même fabriquer des lits en plus des cercueils. Néanmoins, il se base plus sur le cercueil qu’il préfère appeler <<caisse>>, et dont les modèles varient en fonction des besoins de ses clients. <<On peut faire des caisses en forme d’avions, ou de bateaux, soit c’est cacao, sur commande.>>, a-t-il mis en évidence. En ce qui concerne les prix, ils sont fixés selon les commandes et les clients. Ses tarifs sont : 45 000 FR, 100 000 FR, 200 000 FR ou plus, fixés selon les capacités financières des acheteurs… Selon lui le métier nourrit son homme, avec 3 <<caisses>> il a environ 300.000 FR.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Yamoussoukro.
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