Dans la commune de Koumassi, au nouveau marché de “inch allah” Koné Maïmouna est une commerçante qui a opté pour la vente de fripes il y a de cela 3 années. Âgée de 34 ans, elle s’implique dans la vente de foulards. Son activité a pu voir le jour grâce aux soutiens moraux et financiers de son époux. Ce dernier est un chauffeur de taxi communal communément appelé ” woroworo “. Avec un capital de démarrage hauteur de 60.000 francs. Pour s’approvisionner, elle dit se rendre au marché forum sis dans la commune d’Adjamé Elle prend les articles en gros puis revient vendre un foulard entre 500 francs et 700 francs. Vivant au quartier “campement “de ladite commune, sans local, Maïmouna de 8 heures à 15 heures, arpente au quotidien les rues pour écouler ses marchandises. Étant une ancienne vendeuse de draps à l’ancien grand marché de Koumassi.
Elle n’éprouve aucune difficulté pour vendre les foulards auprès de ses anciennes clientes. Porte par les femmes de tout âge, le foulard représente le signe de l’identité, mais aussi de leur esthétique. « Le port du foulard crée le plus souvent une harmonie entre la tenue vestimentaire, les chaussures ou même avec le phare à lèvres. Le foulard est un accessoire que toutes les femmes possèdent dans leur armoire. Il peut être noué autour du cou, autour de la taille, sur la tête. » A-t-elle expliqué ce mercredi 20 avril 2022.
Elle ajoute en soutenant « Pour une femme, le choix du foulard est très important, car elle recherche à la fois de la chaleur, de la douceur. »
Contrairement à son ancienne activité, la vente de foulard rapporte en moyenne 3 000 francs par jour et 100.000 francs dans le mois. Le manque de local fixe est un problème auquel est confrontée Maïmouna.
Stéphane Zougouri, contributeur PepeSoupe à Koumassi.
Lire aussi ⬇️
AMINATA VENDEUSE LA JOURNÉE, ÉLÈVE LA NUIT