« Il faut commencer petit pour finir grand. Et non commencer grand pour finir petit », déclare Carine Fanta Yaha, vendeuse de piments, cube d’assaisonnements, de l’oignon et des tomates. Habitante du quartier Wassakara dans la commune de Yopougon, elle a démarré son commerce avec une somme de 5000 francs CFA. Aujourd’hui, c’est avec fierté qu’elle parle de son business.
Selon elle, après avoir constaté l’absence de vente de produits vivriers dans son secteur, elle a décidé de s’investir dans cette activité. Pour ses débuts, elle a acheté du poisson sec (Magne) et quelques légumes. Deux mois après, elle dispose d’une grande table sur laquelle sont étalées ses marchandises. Tous les jours, elle reçoit de nombreux clients qui défilent pour faire des achats. « Mon commerce va bon train et je rends gloire à Dieu pour sa grâce », a-t-elle affirmé. Pour des prix qui oscillent entre 100 et 500 francs CFA, elle gagne en moyenne une somme de 5000 francs CFA comme bénéfice journalier. De ce fait, elle ne compte pas arrêter son activité. « Même si j’obtenais suffisamment d’argent pour ouvrir mon magasin de vente de pagnes, je ne compte pas abandonner ce commerce », a-t-elle déclaré.

Et de préciser : « Cette activité nourrit son homme ». Elle a invité des femmes qui sont encore dans l’oisiveté à entreprendre des activités lucratives qui les rendront indépendantes. Pour elle, une femme ne doit pas tendre la main à son homme.
Propos recueillis par Dembélé Aristide, le mercredi 10 mars 2021, à Yopougon.