L’existence humaine regorge de nombreuses réalités qui ,parfois, exigent des sacrifices à l’homme. Dès le jeune âge, l’homme fréquente les bancs d’écoles en quête de savoirs dans de divers domaines afin de trouver une place dans la société. Cependant, force est de constater que le chômage gagne du terrain. Et ces jeunes diplômés, dans nos régions africaines, se retrouvent sans emplois. En conséquence, certains s’adonnent à des pratiques illégales dans le but de gagner de l’argent. Notre intervenant du jour a , par contre, choisi la voie de la légalité. Appelé Willy CEFA par ses proches, l’homme aux <<700 métiers>> fait comprendre, à sa manière, aux jeunes qu’il vaut mieux gagner sa vie dignement.

En effet, Willy CEFA est un jeune homme, qui pourrait être l’allégorie du mot “débrouillard”. Il cumule les activités ça et là, en vue de subvenir à ses besoins. Avant hier, laveur d’auto, hier cireur de chaussures, ce 21 mars, Willy vendait du pain dans les recoins de Yamoussoukro. Présentant ses produits à des spectateurs d’un match de Maracana où affluaient des joueurs en sueur dans une ambiance agréable. À notre micro, il a laissé quelques mots. À en croire ses propos, son travail du jour consiste à se promener pour vendre du pain dans cette localité du pays. Il va en effet, prendre du pain à la boulangerie à un prix en gros de 180 fr puis le revendre à 250 fr. Willy Cefa, et ses amis qui pratiquent cette même activité font un bénéfice de 70 fr par baguette, une somme qui se multiplie si la vente est bonne. Avec une bonne vingtaine de baguettes vendues, notre interlocuteur se retrouve avec un bénéfice net de 1400f, et ce chiffre peut grimper.
Coulibaly Bamory, contributeur PepeSoupe à Yamoussoukro.
Lire aussi ⬇️
GÉOGRAPHE ET ÉLECTRICIEN À TEMPS PARTIEL