A quelques jours de la fête de l’Aïd El Kebir communément appelée Tabaski, ce n’est pas encore la ruée dans certains points de vente de moutons à Bouaké. Pour le moment, il y assez de bêtes mais les clients traînent les pas.
Mais d’où proviennent ces bêtes ? Drissa Bakayoko répond : « j’ai acheté mes moutons avec les morés du Burkina Faso », Soumanhoro Abou quant à lui dit ceci : « Nous élevons des moutons à la maison. Ils sont bien nourris et nous achetons certains chez les peulhs ». Comme on peut le constater les mouton on divers provenances.
Soumanhoro Adama a l’habitude de vendre son troupeau aux alentours du Lycée Moderne de Bouaké. Il trouve que contrairement à l’année dernière, le marché est lent : « depuis quelques années je vends les moutons ici. Les moutons moyens sont à 75.000f CFA et les plus gros à 150.000f. Les moutons ne sortent pas rapidement, c’est lent » affirme-t-il.
Tout juste à côté de lui, Sanogo Aboubakar, un autre vendeur est en train de marchander le prix de ses bêtes. Dans son enclos le prix des moutons varient entre 350000 et 400.000F CFA. Chez Drissa Bakayoko, les prix vont de 60.0005 à 95.000f CFA.
Cette vente de moutons est aussi liée à des risques mais chacun d’entre eux à sa méthode pour conserver ses bêtes. Drissa Aboubakar laisse entendre que « les risques sont énormes, quand la prend fin fa fête on les conserves et on peut les vendre lors de certaines cérémonies ». Quant à Drissa Bakayoko, il affirme ceci : « j’ai une ferme, donc je les ramène là-bas et je vais bien les nourrir afin qu’ils soient plus gros lors des prochaines fêtes ». ( 298 mots)